Mireille Liénard / Discipline Installation / Sculpteur |
"Parcours / Parkunst"
"Les secrets de soi"
"Habeas Corpus"
"La conscience du corps" Le corps est avant tout un point de vue, un découpage d’images, entre une vision objective et une perception subjective. La conscience du corps serait la somme de ces représentations. Paul Valéry, dans ses « Réflexions simples sur le corps » distingue quatre représentations du corps, qui sont liées, mais correspondent à quatre volontés signifiantes différentes. La première est celle de notre propre corps, qui nous appartient, dont nous dépendons entièrement et dont nous connaissons les contours et les limites. Ce corps senti, touché, vu, en présuppose immédiatement un autre, qui est celui qui le sent, le touche, ou le voit. Il est le second corps que voient les autres et que nous pouvons contempler dans un miroir. Sa conscience ne va cependant pas plus loin que la vue d’une surface, étrangère à son organisation intérieure. La troisième représentation est le corps que l’on ne connaît pas. Le connaître impliquerait de l’avoir réduit en morceaux, disséqué et observé. "Habeas Corpus" Botanique Bruxelles / 2008 C’est le corps de la science, de l’anatomie. Il reste paradoxalement un objet qui nous semble extérieur, bien qu’étant intrinsèquement le constituant majeur des autres corps. Entre ces trois visions, il existe de nombreuses interactions, réelles ou symboliques. Ces interactions sont le quatrième corps : objet de l’inconscient et des grandes questions métaphysique. Mireille Liénard
« Ce sont des sculptures habitées que propose Mireille Liénard. En effet, les objets qu’elle élabore ne se contentent pas d’être en plomb ou en zinc oxydé. Ils ne seraient alors que couteau, lame, tranchoirs, sabre, poignard, coupe-papier… donnés à l’espace dans la lisse nudité de leurs formes. Ils ne seraient que présence matérielle pour collectionneur d’armes, amateur d’antiquités décoratives ornant un salon feutré de demeure bourgeoise ou de maison close. Or, ils témoignent d’un usage déjà perpétré ou d’un désir fascinateur vers le passage à l’acte. … S’il y a à travers ces œuvres une sensation trouble, c’est dans le sens qu’elle nous perturbe et non qu’elle est obscène. Une bonne part du fantasmatique qui végète en nos inconscients se trouve désormais mise à portée du regard. Au surplus, il ne s’agit pas uniquement d’images susceptibles d’être agréées par un quelconque voyeur puisque le volume même de la sculpture est aussi à portée de main, de toucher, de lancer, de pénétrer. De là le travail de Mireille Liénard quitte l’esthétique pour frôler un questionnement éthique. » Michel Voiturier Noir de noir
Art Tour
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Expositions Installations dans les parcs de Woluwé-St-Pierre et du Château de Beloeil 2014
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La Boîte Art Tour
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